Le samedi 23 janvier après-midi, Monseigneur Dollmann a continué sa visite pastorale en passant du temps à la rencontre des réfugiés proches de notre communauté paroissiale.
Il s'est d'abord rendu à l'ancienne salle de caté de Condé transformée en logement d'urgence il y a quelques années par des bénévoles de la paroisse. Il y a rencontré la famille albanaise qui y est hébergée avec le soutien du secours catholique. C'est avec beaucoup de joie que la maman m' a raconté le soir qu'il les avait bénis et leur avait offert un chapelet venant de Rome.
L'après-midi s'est poursuivie à la salle Sorlin de Vieux Condé où notre évêque a fait la connaissance d'autres migrants, venant eux de la République "Démocratique" du Congo, ainsi que des personnes qui essayent d'accompagner tous ces exilés dans leur vie chez nous, à Condé (aide alimentaire, administrative, scolaire, écoute, soutien moral...)
Notre évêque a pris le temps de les écouter et a pu comprendre que la situation des uns et des autres est lourde à porter : papiers très longs à obtenir, vie quotidienne pas facile avec l'impossibilité de travailler ou le chômage, blessures profondes comme l'éloignement des enfants restés au pays .. Cependant, les accompagnants ont pu témoigner de la foi qui porte ces hommes et ces femmes: foi en Dieu qui ne peut les abandonner, foi en l'avenir, espoir de pouvoir "revivre" dignement en France. ..
Cette rencontre s'est clôturée par un petit goûter "dans le respect des gestes barrières". Monseigneur Dollmann a alors fait la connaissance des enfants congolais et albanais, membres de l'action catholique des enfants, restés avec Christiane, leur animatrice, dans la pièce à côté pour réfléchir à l'évangile du jour.
La messe de 16H 30 à Vieux Condé est vite arrivée: elle a clôturé dans la prière cet après-midi riche de rencontres .
---L' espérance qui habite chacun de ces hommes femmes et enfants qui ont tout quitté pour survivre, nous, chrétiens, ne pouvons pas la décevoir.. Comme dit le chanteur Jean Claude Gianadda "chacun de nous est une chance là où il est là où il vit "... "ces fleurs de l'espérance" nous pouvons les cueillir, pour eux : un sourire, un mot d'encouragement, un geste d'amitié ou de partage, un service rendu... même si, malheureusement, nous nous sentons souvent impuissanst devant la loi, devant la complexité de leur situation...
BR