Une méditation sur lumière et ténèbres

Une paroissienne nous propose cette méditation

LUMIERE et NUITS

 

Comment prendrions-nous conscience de la nuit s’il n’y avait la lumière?

Comment prendrions-nous conscience de la lumière s’il n’y avait la nuit?

 

        Comme un phare dans la nuit et dans nos nuits d’hommes, l’Amour divin brille et ne peut que nous montrer la voie  pour nous ramener sûrement au port, sur la terre des Hommes.

   

       Mais, le bateau arriverait-il au port s’il n’y avait eu l’amour et la haine des Hommes ?

     Si les Hommes des millénaires passés ou de notre temps, de toutes races, de toutes religions, de toutes chapelles, n’avaient ou dirigé, un jour, ce bateau ou participé à la manœuvre ou... entretenu, ou assemblé les milliers de pièces qui le composent ou... n’avaient même fabriqué ou conçu la plus petite de ses pièces : que serait devenu le bateau du monde?

        Que serait devenu le bateau du monde?  ...si les hommes n’avaient, dans les temps plus sereins ou perturbés, bâti ou reconstruit... après les guerres et toutes les formes insidieuses qu’elles prennent au cours des millénaires passés, des temps présents, et des temps à venir...

      Que serait devenu le monde si les hommes n’avaient élevé entre Ciel et Terre, un phare, ou d’autres phares, entretenant avec amour la lumière de DIEU dans le cœur des hommes ou ... s’ils n’avaient prié DIEU, ou gardé belle cette lumière?

       Ce bateau, ce phare, ces hommes et leurs œuvres sont l’œuvre de Dieu et aussi de tous les autres hommes que nous avons rencontrés et qui nous ont marqués, par leurs lumières ou leurs nuits, qui nous ont marqués dans les temps qui nous ont précédés...dans notre vie présente, et, dans des lieux multiples, dans la foule et dans la solitude, dans l’action et l’inaction, dans le bruit et le silence, loin et tout près de nous, observateurs et acteurs... PÊCHEURS en quête de petites lueurs....mais PECHEURS envers les hommes et envers DIEU... PECHEURS en quête d’AMOUR.

     

       Les hommes, perdus dans la nuit, au cœur de la tempête, façonnés par la lumière ou la nuit d’autres hommes, emportés par la lumière ou la nuit présente, marqués par leurs propres lumières, leurs propres nuits,  mais toujours portés par l’Amour divin, reviennent sûrement au port, invitant chacun, sur la Terre des Hommes, à chercher son chemin, à choisir et continuer sa propre voie, au gré des rencontres.

      Rien n’est jamais figé et définitif.

      L’AMOUR de DIEU est sans limites et sans retour en arrière: Il nous porte....

 

    Dans nos longues nuits : le souvenir d’une ombre passée et vaincue...un espoir ancien d’ombre balayée fait naître l’espoir d’éloigner l’ombre à venir ou présente...                        

     Alors...Une prière-lumière monte en nous,  et...le souvenir de nos petites lumières passées, à venir, ou présentes se fait jour, la lueur de l’espoir de la lumière commence à trouer notre nuit... Peu à peu la lumière, ... la promesse de  nos petites  lumières à venir et présentes déchire la nuit et l’envahit. Puis, l’inéluctable certitude de la LUMIERE jusqu’à la prochaine nuit qui reviendra aussi.

     Mais, avec DIEU, jamais de points de non retour vers la Lumière.     

          

     L’AMOUR est toujours possible : il peut toujours jaillir à nouveau de la nuit de nos nuits.

 

ACCEPTER LA CONFIANCE... GARDER CONFIANCE... DONNER CONFIANCE...

ACCEPTER LA  FORCE... GARDER FORCE... DONNER FORCE...

ACCEPTER LA JOIE... GARDER JOIE... DONNER JOIE...

 

DEMANDER indéfiniment à DIEU :         CONFIANCE, FORCE,  JOIE...

Pour que dans nos longues nuits, SEIGNEUR, nous te fassions CONFIANCE et que tu nous accordes : FORCE, JOIE.... pour REVENIR...  sous TA LUMIERE.... à  TA LUMIERE... dans TA LUMIERE...  pour TA LUMIERE ...

TA LUMIERE...T’EN REMERCIER indéfiniment... SEIGNEUR.

MERCI de faire succéder à chacune de nos nuits, LA LUMIERE d’un matin plein d’espoir et d’AMOUR.

                                                                                                                                            

                                                                                                         Marie-Lise (nov.2010)

 

Article publié par ClaireMarie • Publié le Vendredi 28 février 2014 • 5551 visites

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