« Même pas moyen d’y tremper les pieds : trop de lentilles d’eau, de bestioles!
- Oui mais regarde, c’est pratiquement de l’eau stagnante, les nombreuses plantes qui bordent l’eau ne sont pas emportées par le courant. Elles vont accueillir sous leurs feuilles les œufs d’insectes. Les grenouilles qui s’en nourrissent vont venir. Elles nous débarrasseront d’une bonne partie des larves de moustiques. Coa coa! Bravo les grenouilles!
Oh! Regarde là-bas, des canards! Eux aussi, ils ont de quoi manger. Et toutes ces plantes sur les rives, permettent aux animaux de se mettre à l’abri et de rester.
Vois comme le ciel qui se reflète dans l’eau paraît plus bleu. Et ce bleu à côté du vert presque jaune des lentilles d’eau éclairées par la lumière qui passe entre les herbes! Et ces scintillements argentés dus aux mouvements de l’eau que les canards agitent dans leurs déplacements élégants et sinueux!
Ombres et lumière élargissent à l’infini la palette du bleu du ciel et des verts déjà multiples des plantes, et des arbres. Et de toutes ces différences, naissent une parfaite beauté, une harmonie qui rendent heureux.
Et si pendant cet été... nous prenions le temps... de découvrir ou redécouvrir la nature dont l’homme fait partie intégrante en relation constante avec elle. Oublier ce qui semble manquer pour ne pas oublier le vivant et ses beautés. Se réjouir de ce qui nous est donné, oublier les défauts. Ne voir que les qualités et beautés, pas trop les nôtres, mais celles des autres... Tout près de nous: plein de petits bonheurs offerts à chacun par Dieu qui ne cesse de nous aimer... »
M-L. Liégeois